Introduction

Alors, CTO ou pas CTO ?

Voilà LA question que vous vous posez probablement en lisant ces lignes. Peut-être que vous êtes développeur senior et qu’on vous a “proposé” le poste (avec les guillemets de circonstance, parce qu’on sait tous comment ça se passe : “Félicitations, tu es promu CTO ! Au fait, tu commences lundi et on a une démo client jeudi.”).

Ou alors vous êtes entrepreneur et vous vous demandez si vous avez besoin d’un CTO, ou si vous pouvez continuer à faire du JavaScript à 2h du matin en espérant que ça scale jusqu’à la prochaine levée de fonds.

Peut-être même que vous êtes déjà CTO depuis quelques mois, et que vous vous réveillez chaque matin en vous demandant si quelqu’un va finir par découvrir que vous improvisez la moitié du temps.

C’est normal. Même les CTOs les plus expérimentés improvisent parfois. Ça ne va pas s’arranger tout seul.

Le syndrome du “développeur promu”

Soyons honnêtes deux minutes. La plupart d’entre nous ne sont pas devenus CTOs parce qu’on avait suivi un cursus “Management des équipes techniques avec spécialité architecture distribuée et gestion budgétaire”. Non, on était juste le développeur qui parlait le mieux en réunion, ou celui qui avait réussi à faire marcher Docker en prod sans que tout explose.

Et un jour, paf ! CTO.

Le problème, c’est que personne ne nous a expliqué que coder 70h par semaine et manager une équipe, c’est pas du tout le même métier. Que choisir entre React et Vue.js, c’est mignon, mais que choisir entre recruter un senior à 65K€ ou deux juniors à 35K€ chacun, c’est un tout autre niveau de complexité.

Ce que ce livre va (vraiment) vous apporter

1. La fin du syndrome de l’imposteur

Ou du moins, apprendre à vivre avec. Parce que spoiler alert : même les CTOs les plus expérimentés ne savent pas tout. La différence, c’est qu’ils ont appris à bien gérer leur ignorance et à poser les bonnes questions.

2. Des outils qui marchent vraiment

On va vous épargner les frameworks à rallonge inventés par des consultants qui n’ont jamais eu à expliquer pourquoi le serveur est tombé un vendredi soir. Ici, ce sont des outils testés par des gens qui font le métier au quotidien, qui ont géré de vraies crises, avec de vraies équipes, et de vrais budgets.

3. Le manuel de survie du CTO moderne

Parce qu’entre nous, c’est un peu un parcours du combattant. Il faut savoir parler technique avec les développeurs, business avec le CEO, budget avec le CFO, et vision avec les investisseurs. Parfois dans la même journée. Parfois dans la même réunion.

Comment survivre aux premières semaines

Semaine 1 : Vous découvrez que personne ne sait vraiment ce que vous êtes censé faire. C’est normal.

Semaine 2 : Vous réalisez que la documentation technique, c’est comme les licornes : tout le monde en parle, personne n’en a jamais vu. C’est normal aussi.

Semaine 3 : Vous comprenez que “ça marche sur ma machine” n’est effectivement pas une stratégie de déploiement viable. Là, c’est moins normal, mais on va corriger ça.

Semaine 4 : Vous vous demandez pourquoi vous avez accepté ce poste. C’est le moment de lire ce livre.

Les mythes à oublier immédiatement

Mythe n°1 : “Un bon CTO doit connaître toutes les technologies”
Réalité : Un bon CTO sait identifier les bonnes technologies pour les bons problèmes. Nuance.

Mythe n°2 : “Je vais continuer à coder autant qu’avant”
Réalité : Spoiler : non. Et c’est peut-être mieux comme ça.

Mythe n°3 : “L’expérience technique suffit pour manager”
Réalité : C’est comme dire que savoir conduire suffit pour être moniteur d’auto-école. Il y a un petit gap.

La promesse de ce livre

On ne va pas vous mentir : être CTO, c’est difficile. Mais c’est aussi l’un des métiers les plus stimulants qui existent. Vous avez l’opportunité de façonner l’avenir d’une entreprise, de créer des équipes performantes, et de résoudre des problèmes qui ont un impact réel.

Ce livre va vous donner les clés pour y arriver. Pas avec des méthodes miraculeuses, mais avec du bon sens, de l’expérience partagée, et des outils éprouvés.

Parce qu’au final, être CTO, c’est comme apprendre à conduire : on peut vous expliquer la théorie, mais c’est en pratiquant qu’on devient bon. Ce livre, c’est votre auto-école. Le terrain de jeu, c’est votre entreprise.

Alors, prêt.e à prendre le volant ? 🚗